C’est en 1873 que les japonnais ont commencé à célébrer la nouvelle année le 1er janvier (avant cela, la date suivait un autre calendrier pour fêter cela, comme c’est encore le cas en Corée ou en Chine).
Suivant la coutume, les japonnais entreprennent d’abord un grand ménage de purification en décembre, le ōsōji 大掃除, afin de pouvoir accueillir la Nouvelle Année nettoyés des souillures de l’année qui s’achève. On place ensuite des décorations traditionnelles : la shimenawa (sorte de corde sacrée) et un Kadomatsu (décoration végétale en pin et bambou), dans la maison, un Kagami Mochi est placé en offrande (deux mochi empilés et surmontés d’une petite orange). 
A minuit, le 31 décembre (soir de l’ômisoka ou réveillon), on se rend au Temple Shinto (ou boudhiste) : c’est l’Hatsumôde初詣 !
Les courageux attendent ensuite l’hatsuhinode初日の出 : le 1er levé du soleil de l’année, symbole des espoirs et promesses heureuse à venir…
Cette année 2016, nous entrons dans l’année du singe !
良いお年を
yoi otoshi o
Bonne Année !
A noter : le 2 janvier, l’Empereur présente ses vœux à tous ceux venus au Palais impérial de Tôkyô qui est spécialement ouvert aux visiteurs ce jour-là (il ne sera ouvert qu’une autre fois dans l’année !).